D’abord, il y a la position des photographes, c’est bien-être ringside, mais on ne peut être ni debout, ni assis, simplement mal placé, les genoux et les coudes endoloris, dans un espace très très restreint. Les gens ayant payé le gros prix près du ring, ne souhaite pas qu’on obstrue leurs vues et c’est tout à fait compréhensible.
Ensuite, il y a cette cage noire, omniprésente durant toute la soirée, elle ne facilite pas notre travail. La caméra a beaucoup de misère à faire des photos en focus, car la cage agit comme de la vaseline sur une lentille. Souvent il faut y aller en mode focus manuel et parfois on rate des bonnes photos malheureusement.
Finalement, il y a le sport en tant que tel, si à la boxe on doit anticiper les coups afin de les voir venir et les avoir en photos. Au UFC, c’est encore pire, il y a des coups de pieds et des combats au sol en plus des coups de points. Visuellement c’est bien, mais 11 combat durant une soirée, à travailler en mode manuel et en changeant constamment les zones de focus, c’est très difficile physiquement.
Je ne me plains pas, je suis conscients de la chance que j’ai d’être ringside. Je souhaite simplement partager avec vous les plaisirs!!! de mon métier.
Néanmoins, la soirée a été fantastique, le gentil a gagné, le méchant a perdu et tout le monde est allé faire dodo à 2 am. Voici quelques photos de la soirée, que j’ai couverte pour l’agence France-Presse.
Bravo Rogerio! Good Job. Comme toujours.